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Le droit à l'existence d'Israël n'est pas négociable !

Prise de position de la Présidente centrale de l'Association Suisse-Israël (ASI), Corina Eichenberger-Walther, à l'occasion de la célébration du 125e anniversaire du 1er Congrès sioniste de 1897 à Bâle.

Il y a quelques années, une caricature a fait le tour des médias, montrant clairement que la vision de Theodor Herzl, l’État d’Israël, devenue réalité, est toujours menacée : à une table, un Premier ministre israélien, en face de lui un chef terroriste palestinien et, entre les deux, un médiateur d'un État tiers. Le chef terroriste demande « Tuez tous les Juifs », le Premier ministre se tait - et le médiateur demande au Premier ministre : « Ne pourriez-vous pas faire la moitié du chemin pour les rencontrer ? »

Cette caricature fait prendre conscience que, 125 ans après le 1er congrès sioniste de 1897 à Bâle, il est toujours à l'ordre du jour d'exiger de l'État d'Israël et des Juifs des « compromis » qui remettent en question leur droit à l'existence. Ces jours-ci encore, des groupes et des individus de Suisse et du monde entier combattent le fait que « l'État à dominante juive » - tel qu'il est défini dans la décision de partage de l'ONU de 1947 - existe, prospère et est intégré dans la communauté mondiale.

Joie et confiance pour Israël

Pour l'Association Suisse-Israël (ASI), les festivités du 125e anniversaire sont donc un jour de joie et de confiance. Au cours des 74 années qui ont suivi la proclamation de son indépendance, Israël a consolidé sa position d'État démocratique au Proche-Orient, a amélioré son acceptation dans la région au moyen des accords d'Abraham au cours des dernières années et a atteint un statut élevé au sein de la communauté internationale grâce à ses succès dans les domaines économique, médical et technologique.

Oui, une problématique n'est toujours pas résolue aujourd'hui - la question du pendant arabe de la décision de partage de l'ONU de 1947 : l'« État à dominante arabe ». Aujourd'hui encore, l'ASI maintient sa position, qui est ainsi inscrite dans sa charte :

Elle soutient la position israélienne « la terre contre la paix », qui est pour Israël une condition préalable à l'abandon des colonies et permet ainsi la création d'un État palestinien démocratique en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Dans ce contexte, est exigée la renonciation à la revendication du retour complet des réfugiés palestiniens en Israël, ce qui signifierait implicitement la fin d'Israël en tant qu'État juif. L'ASI estime que la solution à deux États est indispensable pour régler pacifiquement le conflit entre Israël et les Palestiniens.

Antisionisme = antisémitisme

Pour l'ASI, les activités d'organisations et de personnes qui - en revendiquant activement ou en acceptant passivement - mettent en doute ou même nient le droit à l'existence de l'État d'Israël sont inexcusables. Leur argumentation selon laquelle ils ne s'opposent pas aux Juifs, mais uniquement au comportement de l'État d'Israël, est malhonnête. Celui qui combat le droit à l'existence d'Israël tout en prétendant être « seulement » antisioniste - argumente en fin de compte de manière antisémite.

Corina Eichenberger-Walther, Présidente centrale

Corina Eichenberger-Walther, présidente centrale de l'Association Suisse-Israël (ASI)