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Election de la 22ème Knesset

C’est le 17 septembre que les quelque 6 millions de citoyennes et citoyens israéliens possédant un droit de vote étaient appelés à choisir les députés qui forment la 22ème Knesset, le parlement d’Israël. 32 partis avaient déclaré leurs listes de candidats au comité central électoral, dont le président était le juge Hanan Melcer.

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Traductions du texte de Rolf Koch de l'allemand en français: Jean Auguste Neyroud

L'élection de la Knesset

L’élection se déroulait conformément à l’article 4 de la loi de 1958 sur la Knesset; l’élection doit être «générale, nationale, directe, égalitaire et à bulletins secrets».

La Knesset comprend 120 parlementaires, ce qui constitut un parlement de taille relativement réduite, lorsque l’on considère que les parlementaires de l’actuelle 21ème Knesset appartiennent à 11 fractions distinctes. Ce nombre relativement élevé de fractions s’explique par le fait qu’Israël a été dès ses débuts un état pluraliste soumis à d’innombrables tendances sociétales. Pour tenir compte de cette diversité, le seuil d’éligibilité d’une fraction a été volontairement fixé à un niveau très bas. En fait, il a récemment été relevé, passant de 1 % à l’origine à 3.25 % actuellement.

Central Elections Committee
(Comité d'élection central; Website, anglais)

Chronologie

Mercredi 25 septembre 2019

Le président Rivlin donne mandat au premier-ministre Netanyahou de former un gouvernement

Le président de l‘Etat Reuven Rivlin a fait savoir que, après avoir rencontré le premier-ministre sortant et président du parti «Liku » Benjamin Netanyahou et le président de l’alliance électorale «Bleu-blanc» Benny Gantz (voir image No.5), il allait confier à Benjamin Netanyahou le mandat de former un nouveau gouvernement de coalition. Il s’exprimait après que des entretiens entre le Likud et Benny Gantz («Bleu-blanc») en vue de former un gouvernement d’union nationale aient à son avis échoué.

Benny Gantz aurait été en principe disposé à lancer des négociations entre «Bleu-blanc» et le «Likud» mais, comme il l’a sans cesse affirmé durant la campagne électorale, sans Benjamin Netanyahou, sous la justification «Mon parti ne participera pas à un gouvernement présidé par un premier-ministre menacé par de lourdes accusations».

Le parti «Bleu-blanc» de Benny Gantz dispose avec ses 33 sièges d’un siège de plus que le «Likud» de Netanyahou. Cependant, 55 députés élus ont émis une recommandation en faveur de Netanyahou pour former le gouvernement, contre 54 en faveur de Gantz.

Avigdor Lieberman et son parti nationaliste «Israel Beiteinu» (Israël notre maison) sont à l’origine des présentes difficultés : jusqu’en novembre dernier, il a servi en tant que ministre de la défense de Netanyahou, avant de démissionner. Les huit sièges gagnés par son parti suffiraient à Netanyahou pour former une coalition avec les partis ultra-orthodoxes et atteindre la majorité absolue de 61 sièges et former un gouvernement stable. Mais les partis ultra-orthodoxes, qui ont gagné en influence sous le précédent gouvernement Netanyahou, ne supportent pas Lieberman, une «épine dans leur yeux», comme l’écrit la Neue Zürcher Zeitung. Lieberman a l’intention d’enrôler les religieux dans l’armée, à l’image de tout jeune israélien obligé de faire son service militaire. Il souhaite par conséquent former une «coalition séculière» avec le libéral Gantz, qui ferait exploser l’alliance de Netanyahou avec les partis religieux. Il pense atteindre ce but en gardant pour l’instant une position neutre, sans émettre de recommandation en faveur de Netanyahou ou de Gantz.

Benjamin Netanyahou a maintenant 28 jours devant lui pour former son gouvernement, avec une possibilité d’extension de 14 jours. Si les négociations en vue de former une coalition échouent, comme cela s’est produit après les élections d’avril dernier, le président peut confier à un autre parlementaire la charge de former le gouvernement. Etant donné la situation politique très complexe, les observateurs bien informés tiennent une troisième ronde d’élection comme possible dans quelques mois.

Le président Rivlin reçoit les résultats officiels du scrutin

Hanan Melcer, juge à la Cour suprême et président du comité électoral central (Central election committee CEC), a rencontré le président de l’état Reuven Rivlin ce jour dans sa résidence («Beit Hanasi») et lui a remis officiellement les résultats de l’élection de la 22ème Knesset (voir image No.6).

Par rapport aux chiffres provisoires publiés le 20 septembre, la répartition des sièges a subi une légère modification : c’est finalement le Likud qui a obtenu un siège supplémentaire au détriment du parti «Judaïsme unifié de la Thora». Ainsi, le Likud compte désormais 32 sièges, et le Judaïsme unifié de la Thora 7 sièges.

Résultats définitifs du scrutin
33 Sièges  Bleu-blanc (kakhol lavan)
32 Sièges  Likoud
13 Sièges  Liste unifiée (liste commune des partis arabes)
  9 Sièges  Shas
  8 Sièges  Israel Beyteinou
  7 Sièges  Judaïsme unifié de la Torah
  7 Sièges  Yamina (Nouvelle droite)
  6 Sièges  Parti travailliste (Avodah / Gesher)
  5 Sièges  Union démocratique

Communiqué de presse du CEC du 25.9.2019

President Rivlin receives official results of the elections for the 22nd Knesset

Yuli Edelstein, speaker de la Knesset, reçoit les nouveaux députés

Le président-speaker du parlement israélien Yuli-Yoël Edelstein (Likud) a reçu ce matin les nouveaux députés dans son bureau. Ceux-ci sont : Yair Golan (Union démocratique), Walid Taha (Liste unifiée), Sami Abu Shehadeh (Liste unifiée), Jaber Asakla (Liste unifiée), Alexander Kushnir (Nouvelle droite), Matan Kahane (Nouvelle droite), Mark Ifraimov (Israel Beitenu) et Moshe Abutbul (Shas).

Le speaker Edelstein s’est adressé aux nouveaux parlementaires : «Vous bénéficiez désormais du privilège que la plupart des israéliens n’ont pas, d’être au service du public, ceci indépendamment de votre position dans une coalition ou dans l’opposition ; un membre de la Knesset est en position de réaliser beaucoup de choses. A notre grand regret, nous sommes parfois jugés sur notre productivité [en relation avec la législation]. La brève durée de la 21ème Knesset a cependant permis de traiter plus de 500 projets de loi et d’en adopter un seul. Au cours de chacune des précédentes législatures, seuls 4% des projets de loi ont été adoptés. Je ne pense pas que vous conserveriez au travail un collaborateur si peu productif».

A côté des huit nouveaux parlementaires devenus membres de la Knesset (MK), 9 autres élus à la 22ème Knesset n’étaient pas membres de la précédente (la 21ème), ou n’y avaient servi que pour une courte durée mais avaient été parlementaires dans une précédente Knesset. Ceux-ci sont : Orly Levi-Abekasis (Parti travailliste-Gesher), Omer Barlev (Parti travailliste-Gesher), Revital Swid (Parti travailliste-Gesher), Naftali Bennett (Yemina, Nouvelle droite), Ayelet Shaked (Yemina, Nouvelle droite), Nitzan Horowitz (Union démocratique), Stav Shaffir (Union démocratique), Saeed Alkharumi (Liste unifiée) et Hamad Amar (Israel Beitenu). (voir image No.7).

Introduction aux affaires du parlement
Les huit nouveaux parlementaires élus à la Knesset ont tout d’abord suivi un séminaire d’orientation, où ils ont entendu les différents chefs de services s’exprimer sur les droits et les devoirs d’un parlementaire, sur le domaine d’activité de la Knesset, la sécurité, et plusieurs autres sujets importants. Les « nouveaux » se sont vus attribuer un bureau, ainsi que leurs places dans la salle des débats pléniers. C’est le 3 octobre que la 22ème Knesset commencera son travail.
(Knesset)

Dimanche 22 septembre 2019

Le président Rivlin commence ses entretiens consultatifs avec les partis

Le président Reuven Rivlin (voir image No. 3) a commencé ses consultations aujourd’hui avec les partis ayant obtenu des élus à la Knesset. Il poursuivra par des échanges avec les candidats recommandés par des parlementaires pour la formation du gouvernement.

Le président prend ses décisions après consultation du président du comité électoral central, le juge Hanan Melcer. Ces consultations peuvent durer environ deux jours.

Dès le moment où il est en possession des résultats définitifs de l’élection transmis par le juge Melcer, ce qui se produira le mercredi 25.09, le président va évaluer le besoin d’une nouvelle ronde de consultations.

Comme ce fut le cas pour la première fois lors des dernières élections d’avril, le président va décider que les consultations des partis se déroulent en direct, répercutées sur toutes les plateformes de communication. Ceci assure la transparence à l’égard de l’électrice et de l’électeur israéliens.
(porte-parole du président)

Les israéliens arabes souhaitent participer au gouvernement

Un récent sondage par l’institut israélien pour la démocratie (IDI) a révélé qu’une majorité de citoyens arabes verrait volontiers des partis arabes entrer dans le gouvernement ; par opposition, une majorité de 64% des citoyens juifs pense que les arabes ne devraient pas occuper des positions nationales élevées dans le pays. Sans relation avec ces chiffres, 65% des citoyens arabes d’Israël sont fiers d’être israéliens. C’est le pourcentage le plus élevé enregistré depuis 2003.

La professeure Tamar Hermann, directrice du Centre Guttman de recherche d’opinion IDI, qui a initié l’étude, est d’avis que «l’étude démontre clairement que les arabes israéliens éprouvent un assez fort désir d’intégration dans l’état et la société israélienne, malgré une sérieuse critique de la manière dont l’état les traite, en particulier par rapport à la très contestée et récente loi sur la nationalité».

La liste unifiée (arabe) est pour Gantz
La liste unifiée des partis arabes entend soutenir le vainqueur des élections Benny Gantz dans sa tentative de former un gouvernement, et faire tomber l’actuel premier-ministre Benjamin Netanyahou. Son chef, Aiman Odeh, a déclaré aujourd’hui soutenir Gantz à l’occasion des premières consultations du président Reuven Rivlin en vue de la formation du gouvernement.

Il s’agit d’une première depuis 1992, où les partis arabes donnent leur soutien à un candidat briguant le poste de premier-ministre. Cela montre au moins une chose : la majorité des israéliens arabes recherche de manière toujours plus visible son intégration dans la société israélienne. Ce mois, 60% des citoyennes et citoyens arabes se sont rendus aux urnes, chiffre à comparer avec les 49% enregistrés en avril dernier. La liste unifiée arabe devient ainsi la troisième force présente au parlement.
(RK)

Mercredi 18 septembre 2019

Les prévisions sont confirmées : on se retrouve à nouveau en situation de «pat»

Il devient de plus en plus évident qu’une même situation de «pat» qu’en avril dernier se répète : les deux principales forces politiques du pays, le parti «Likud» du premier-ministre sortant Benjamin Netanyahou et l’alliance de partis «Bleu-blanc» de Benny Gantz vont obtenir chacune environ 30 sièges.

En avril dernier déjà, chacune avait obtenu 35 sièges. La majorité absolue dans ce parlement de 120 sièges est donc de 61 sièges. C’est ce nombre qu’il faut atteindre pour monter une coalition de gouvernement, éventuellement avec le concours d’autres partis.

Cette fois aussi, il sera particulièrement difficile de former une coalition stable.
(RK)

Mardi 17 septembre 2019 – JOUR D‘ELECTIONS

11'000 bureaux de vote sont ouverts pour l’élection

Dès 7 heures du matin (6.00 suisses), 11'163 bureaux de vote sont ouverts aux quelque 6.4 millions d’électrices et électeurs israéliens qui vont choisir la composition d’une nouvelle Knesset, la 22ème.

Dans les communes de moins de 350 personnes possédant le droit de vote, les bureaux de vote n’ouvriront qu’à 8 heures et fermeront à 20 heures déjà, contrairement au reste du pays, où il sera encore possible de voter jusqu’à 22 heures. Les traditionnelles estimations (« exit polls ») sont ensuite avancées, mais celles-ci sont encore susceptibles de changer de manière importante au cours de la nuit. Il y a en tout 6'394'030 électrices et électeurs ; pour être représenté au parlement, un parti doit recueillir au moins 3.25% des suffrages exprimés. Aux dernières élections d’avril, la participation totale a été de 68.5%, compte tenu d’une participation de 49% des électrices et électeurs arabes seulement. A l’occasion des élections, un engagement massif de 19'000 policiers doit assurer un déroulement irréprochable des opérations.
(tachles / RK)

Jeudi 5 septembre

Election dans les représentations à l’étranger

Les élections ont bien lieu le 17 septembre, mais 5100 diplomates et collaborateurs israéliens des 96 ambassades et consulats israéliens à travers le monde vont déjà voter ce jour, le 16 septembre, de 8 à 21 heures, selon l’heure locale.

L’ambassadeur d’Israël en Nouvelle Zélande, Itzhak Gerberg, a été le premier citoyen israélien à voter, une action qui sera répétée en dernier au consulat de San Francisco (USA) 30 heures plus tard.

A Berne également, l’ambassadeur Jakob Keidar et ses collaborateurs ont voté à l’ambassade (voir image 2).

Les bulletins de vote sont expédiés à Jérusalem sous enveloppe scellée, et conservés jusqu’à l’heure du scrutin.

Dans une élection générale, la Knesset est choisie pour une législature d’une durée de 4 ans. L’élection est purement proportionnelle, ce qui signifie que tous les sièges sont pourvus sur la base de listes compactes de partis : aucun candidat ne peut, comme en Suisse, être élu directement. Il n’y a pas non plus de cercles électoraux. Les électeurs déposent leur bulletin dans le local de vote de leur domicile, ceci pour de simples raisons administratives.

L’autre Benjamin – celui qui défie Benjamin Netanyahou

L’actuel premier ministre Benjamin «Bibi» Netanyahou est à la lutte pour la prochaine élection du parlement avec le même adversaire, un homme à prendre très au sérieux Benjamin «Benny» Gantz, un ancien chef d’état-major de Tsahal, l’armée d’Israël, de 2011 à 2015.

Netanyahou est devenu avec le temps le premier ministre qui est resté en fonction le plus longtemps, dépassant David Ben Gourion lui-même. Il a endossé la fonction pour la première fois de mai 1996 à mai 1999, et l’a retrouvée le 31 mars 2009, un poste qu’il n’a plus quitté.

Gantz a déjà défié Netanyahou lors de la dernière élection de la Knesset, en avril 2019. En 2018, il avait fondé le parti Khosen LeJisra’el (La force de résistance d’Israël) et conclu un accord d’association avec l’ancien chef d’état-major, membre du parti Likoud et précédent ministre de Netanyahou Moshe Yaalon, leader du parti Telem. En février 2019, l’association a été renforcée par l’arrivée du parti Yesch Atid (« il y a un futur ») dirigé par Yair Lapid. Elle a alors pris le nom de Kakhol Lavan, «bleu-blanc», les couleurs du drapeau d’Israël.

Lors des élections d’avril dernier, les deux partis Likoud de Benjamin Netanyahou et Bleu-blanc de Benny Gantz obtinrent chacun 35 sièges. Netanyahou eut la possibilité de former sa coalition majoritaire grâce au soutien de petits partis de droite et de partis religieux, mais il échoua en dernière minute, et le parlement vota sa propre dissolution et de nouvelles élections furent agendées au 17 septembre 2019. C’est ainsi qu’on en est arrivé à ce nouveau « showdown » entre Bibi et Benny.
 

Dieser Ex-General könnte bald Israel regieren; t-online, 15.9.2019

Traduction:

Cet ancien général pourrait conduire l’état d’Israël

Benny Gantz a commandé l’armée d’Israël dans deux guerres – maintenant, le fils d’un rescapé de l’holocauste veut conduire le pays. Pour beaucoup, il semble être l’alternative longtemps recherchée au premier ministre sortant Netanyahou.

Il n’a envisagé rien moins que de rétablir l’honneur de la fonction: Benny Gantz veut devenir le prochain premier ministre à l’issue de la prochaine élection du parlement, le 17 septembre, et mettre un terme aux dix années de mandat de Benjamin Netanyahou. L’estimé ancien chef d’état-major sera le concurrent le plus dangereux de Netanyahou ; les sondages prédisent un coude à coude serré entre les listes « bleu-blanc » de Gantz et «Likoud» de Netanyahou, et une issue incertaine.

Dur dans les affaires de sécurité
Malgré que l’homme dans la soixantaine n’ait eu que peu d’expérience politique au moment où il déclarait sa candidature au poste de premier ministre en décembre dernier, Gantz symbolise pour beaucoup l’alternative à Netanyahou. Il se dit libéral dans les questions de société, mais les différences de pensée entre lui et son adversaire en matière de sécurité sont à peine visibles. Tous deux se battent pour des électeurs de la frange médiane conservatrice, mais Gantz ne tient pas à s’engager avec les milieux d’extrême droite. Il rêve d’une alliance de centre-gauche.

Lors des élections anticipées d’avril dernier, les deux listes « Bleu-blanc » de Gantz et «Likoud» de Netanyahou ont obtenu chacune 35 sièges ; Netanyahou eut la possibilité de former une coalition avec les petits partis religieux et de la droite, mais la tentative échoua. Il annonça alors de nouvelles élections, qu’il espère remporter malgré la pression qu’il subit en raison de soupçons de corruption dans plusieurs cas documentés. C’est un atout pour Gantz : son programme vise la fin de la corruption dans le pays.

«Nous allons nous protéger nous-mêmes»
Gantz est né le 9 juin 1959 dans un village du sud d’Israël, de parents rescapés de l’holocauste, dans le nouveau village de Kfar Akhim qu’ils ont contribué à bâtir. Il a aimé l’aventure de ses parents, qui a contribué à forger sa conviction politique : «Le peuple et l’état juif ne mettront plus jamais leur destin entre d’autres mains que les leurs propres. Nous nous défendrons seuls et nous assurerons notre avenir».

 

 

 

 

 

 

Figure 2 : S.E. Jacob Keidar, Ambassadeur de l'Etat d'Israël en Suisse pour voter aux élections législatives

Figure 3 : Le Président Reuven Rivlin vote pour l'élection de la 22e Knesset (17.9.2019, Bureau de presse du Gouvernement GPO)

Figure 4 : Le Président Reuven Rivlin (à droite) serre la main de Benny Gantz (à gauche) et Benjamin Netanjahu lors de la cérémonie de commémoration de Shimon Peres (Bureau de presse du gouvernement GPO)

Figure 5 : Le président Reuven Rivlin (au centre) au début de la réunion avec Benjamin Netanyahu, Premier ministre et président du Likoud (à droite), et Benny Gantz, président de la Blau-Weiss Election Alliance (GPO Government Press Service)

Figure 6 : Le Président Reuven Rivlin (à droite) et le Président de la Commission électorale centrale, le juge Chanan Melcer, lors de la présentation des résultats officiels des élections (Government Press Office GPO)

Figure 7 : Le président de la Knesset, Yuli-Yoel Edelstein (6. de droite) reçoit les premiers membres élus de la Knesset (Knesset)