Communiqué ASI-Section Genève
Cette commission a été constituée à l’initiative des Palestiniens et du Pakistan représentant les 56 Etats de l’Organisation de la Coopération islamique. Aucune démocratie occidentale n’a approuvé la constitution de cette commission dont le mandat particulièrement vague est d’investiguer « les violations présumées du droit international humanitaire et des droits de l'homme » en Israël et dans les territoires dits occupés. Elle se singularise par sa durée illimitée Elle est dotée d’un budget de plusieurs millions de dollars.
Surtout, a été nommée à sa tête Mme Navi Pillay dont le parti-pris contre Israël est évident. Elle n’en a pas fait mystère à l’occasion de nombreuses prises de position aussi lapidaires qu’injustifiées démontrant une véritable phobie obsessionnelle à l’égard d’Israël. Quelques exemples parmi beaucoup d’autres : Dans une lettre au Président Biden, elle a décrié la "domination et l'oppression du peuple palestinien" par Israël, lui demandant de mettre fin à la "discrimination et à l'oppression systémique en constante expansion".
Elle parle aussi des "actions agressives des forces israéliennes" contre "des manifestants et des fidèles pacifiques", qui s'apparentent à une "dépossession forcée des Palestiniens", [qui] sont la "dernière preuve d'un système de gouvernement séparé et inégal." Madame Pillay a qualifié le traitement des Palestiniens par Israël d'"inhumain". Elle a déclaré que « l'apartheid est ce qui se passe en Israël ».
Cette dernière accusation est particulièrement grotesque quand on sait que le parti islamique Ra’am fait partie du gouvernement, qu’un juge arabe siège à la Cour suprême, que de la population du pays est intégré et vote au parlement, que 12 membres du parlement sont arabes, que le président de la première banque du pays est arabe musulman, que le capitaine de l’équipe de foot est Arabe musulman. Dès lors, la cause était entendue et il n’est pas étonnant de retrouver ces mêmes affirmations ou des variations dans ce rapport dont l’objet principal est visiblement de discréditer et délégitimer Israël.
De plus, le rôle du Hamas, principal responsable de la confrontation de mai 2021, auteur de nombreux actes terroristes et guerriers - dont pas moins de 4’300 missiles tirés sur Israël en l’espace de dix jours - visant en priorité des civils ou utilisant des « boucliers humains » est à peine mentionné de même que celui d’autres mouvements terroristes ou de l’AP qui soutient le terrorisme.
Cet acharnement ne sert certainement pas la cause de la paix. Il encourage la partie palestinienne dans son « rejectionnisme » - plusieurs propositions de paix refusées - et dans son refus de s’associer au mouvement de rapprochement et de pacification avec le monde arabe initié avec les Accords d’Abraham.
En conséquence, notre association condamne fermement cette nouvelle tentative de stigmatisation d’Israël. Elle dénonce l’illégitimité de cette commission, sa
présidente en tête.