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23 ans déjà depuis la mort d’Itzhak Rabin

Samedi 20 octobre (11 heshvan 5779 selon le calendrier juif), c’est le 23ème rappel annuel de l’assassinat de l’ancien premier-ministre israélien Itzhak Rabin. Un extrémiste juif fanatique de droite a tué le brillant politicien et ancien soldat. Comme chaque année, on s’est souvenu, cette fois le dimanche 21 octobre.

Par Rolf Koch, vice-président et webmaster de l'Association Suisse-Israël
Traduction en français: Jean Auguste Neyroud, vice-président de l’Association Suisse-Israël

C’est au soir du 4 novembre 1995 (11 heshvan 5756) qu’Itzhak Rabin a été assassiné par un terroriste juif, après une manifestation pacifique sur la place des rois d’Israël (Malkhei Israel, aujourd’hui appelée Place Itzhak Rabin), devant l’hôtel de ville de Tel Aviv. Le meurtrier extrémiste Ygal Amir a commis son forfait au terme d’une manifestation organisée par le premier-ministre à Tel Aviv dans le but d’apporter un soutien populaire à ses efforts de recherche de paix avec les palestiniens.

Comme les événements marquants en Israël sont datés selon le calendrier juif, la célébration aurait dû avoir lieu le 20 octobre ; elle a eu lieu le 21 plus précisément pour cause de shabbat, et non en novembre.

Cérémonie à la résidence du Président de l’état

Dans le cadre de la commémoration en Israël, plusieurs cérémonies ont eu lieu; la première à midi, à la résidence du Président de l’état Reuven Rivlin, à laquelle ont assisté plusieurs membres de la famille et plusieurs personnalités dont le vice-président de la Knesset Revital Sweid, le juge de la Cour suprême Neal Hendel, et une délégation d’étudiants de la bilingual school Beer Sheva.

En ouverture, le président Reuven (Ruvi) Rivlin alluma une «bougie Itzhak», puis déclara: «Durant les 23 ans qui nous séparent maintenant de l’assassinat, nous avons vécu des temps difficiles : des guerres et des initiatives politiques disputées. A chaque occasion, malgré la polarisation des points de vue, nous avons évité la répétition de tels moments. Sommes-nous guéris ? Je n’en suis pas si sûr, je ne le sais. Il est possible que notre génération – celle qu’a connue Itzhak Rabin, celle qui l’a suivi en tant que commandant du Palmach, commandant du secteur de Jérusalem, de la brigade Harel durant la guerre d’indépendance, la génération qui l’a connu en tant que commandant en chef de l’armée d’Israël durant la guerre des six jours et a entendu son discours de Har Hatzofim à Jérusalem, celle qui s’est choisie un premier-ministre «tsabar» (sabra) pour la première fois, celle qui a vu le «tournant» de son deuxième mandat de premier-ministre, cette génération, la nôtre, celle qui a vu un infâme meurtrier, un lâche délinquant abattre un premier-ministre en lui tirant dans le dos, cette génération, il est possible qu’elle ne guérisse plus jamais. Cette génération n’oubliera ni ne pardonnera jamais, elle ne se pardonnera jamais elle-même et, cette génération, c’est nous. La génération sous le contrôle de laquelle un meurtre a été commis, la génération qui voyait les étranges particularités nationales mais restait incapable d’entendre les voix et de lire les mots sur les murs. La vérité est qu’un tel défi ne concerne plus seulement notre génération, mais aussi celle qui nous suit.

Chaque jour arrive au monde la génération qui n’a pas connu Itzhak, qui n’a pas vécu la descente, le glissement vers l’excitation et la haine, jusqu’au fatal versement du sang. Les enfants, les jeunes qui ont grandi et mûri dans les dernières vingt à trente années et qui vont devenir les leaders du présent, n’ont pas connu Itzhak.  Et la vérité est que désormais quelque chose ne fonctionne plus. Parce que nous tenons chaque année discours et cérémonies tout en enregistrant intérieurement l’érosion du sens profond, central, du mot meurtre et de sa signification profonde dans le discours en Israël. Nous éprouvons de la peine à transmettre ce «Ner Itzhak» (cierge d’Itzhak), à porter les faisceaux du souvenir de cette horrible nuit. Je crains que discours et cérémonies ne soient plus d’un grand secours aussi longtemps que nous ne nous mettions d’accord sur le message que nous souhaitons conserver en souvenir (…).»

Discours complet du président de l’état Reuven Rivlin (traduction officielle en anglais)

Cérémonie sur le Mont Herzel

La cérémonie officielle du souvenir a eu lieu à 15h00 en présence du président Rivlin, du premier-ministre Nethanyahu, du président de la Knesset Juli Edelstein et de la présidente de la Cour suprême Esther Chajut, à Jérusalem, sur le Mont Herzel.

Le chef d’état-major de l’armée d’Israël, lieutenant général Gadi Eisenkot, s’est aussi exprimé à l’occasion du 23ème anniversaire de l’assassinat d’ Itzhak Rabin: «Vingt-trois années ont passé depuis cet assassinat, qui a laissé de profondes coupures dans la société israélienne et est en quelque sorte devenu un tournant décisif dans l’histoire de l’état d’Israël. Même si beaucoup d’au a coulé sous les ponts depuis ce jour, même si de nombreux soldats de Tsahal d’aujourd’hui n’étaient pas encore nés à cette date, nous ne devrons jamais oublier.»

Session spéciale de la Knesset

Après la célébration sur le Mont Herzel, la Knesset a tenu une session spéciale en souvenir d’Itzhak Rabin (voir image No.3). Le président Juli (Joël) Edelstein dit, au début de son allocution : «La nuit du 11 heshvan 5766, soit le 4 novembre 1995, a été gravée dans les annales de l’état d’Israël comme une nuit sans sommeil.

Nous nous remémorons ce jour et nous rappelons comment la haine peut détruire la fraternité, nous nous rappelons l’affreuse intensité du fanatisme aveugle et sourd. Nous devons maintenir le souvenir de ce jour car, finalement, toute glissade dans une pente escarpée se termine par la chute. Nous maintenons ce souvenir et n’oublions pas.»

Knesset marks 23rd anniversary of Prime Minister Yitzhak Rabin`s assassination

Manifestation populaire du souvenir sur le site du meurtre

Sur la place Rabin de Tel Aviv, une manifestation populaire a eu lieu le soir même, organisée par des mouvements de jeunesse accourus de tout le pays (voir image No.4). Des groupes de discussion se sont créés, auxquels plusieurs personnalités officielles ont participé ; ainsi, il n’y eut pas que des jeunes sur la place Rabin. Chacun était invité à prendre la parole. La fille d’Itzhak Rabin, Dahlia Pellosof, ancienne politicienne et députée à la Knesset, fut du nombre. Pendant la journée, des petits-enfants de Rabin s’étaient exprimés en divers endroits, se montrant critiques du premier-ministre Nethanyahu ; ce fut en particulier le cas au Mont Herzel, en présence de l’intéressé.

Itzhak Rabin — le soldat

En 1935 déjà, Rabin suit un cours de préparation militaire à l’école Givat Hashlosha. Ygal Alon (devenu plus tard commandant en chef de Zahal, puis ministre des affaires étrangères) était alors en charge de cet enseignement. En 1941 Rabin est recruté, au kibboutz Ramat Yohanan, dans la troupe nouvellement formée du Palmach, unité d’élite de la Hagana, une des entités sionistes clandestines de l’époque qui devient en 1948 le corps central de la force armée d’Israël (TSAHAL). En 1941, il participe comme soldat de l’armée anglaise à une offensive en territoire syro-libanais. En 1945, Rabin est commandant en second du Palmach, et combat les troupes britanniques mandataires. Il participe aussi à la libération de rescapés de l’holocauste internés par les britanniques et enfermés dans des camps à Chypre. Ces activités lui valent d’être arrêté par les britanniques en 1946 et emprisonné pour 6 mois. A sa libération, il est nommé commandant du 2ème bataillon du Palmach, puis commandant du Palmach en 1947.

Du Palmach à TZAHAL
Durant la guerre d’indépendance d’Israël, il est à la tête de la brigade Harel en 1948 dans les combats autour de Jérusalem ; il est aussi le second du chef du front sud, Ygal Alon, et combat les égyptiens. En 1949 à Rhodes, il négocie un cessez le feu en tant que membre de la délégation israélienne, qui se termine par un accord avec l’Egypte.

A la fin de la guerre, Ben Gourion dissout le Palmach, Rabin devient un officier de la nouvelle armée d’Israël. Il suit en particulier un cours de Haïm Laskow pour commandants de bataillon. Après quelques péripéties, il devient lui-même le responsable de ce cours, puis est promu à l’état-major général par Ygal Yadlin. Il y occupe la fonction de chef des opérations. En 1952, il part pour la Grande Bretagne avec sa famille et suit les cours de formation donnés au College of the british army de Camberley, qu’il achève en 1953/54.

Chef d’état-major à la guerre des six jours
Jusqu’en 1956, il s’affaire à perfectionner la formation dans l’armée. Dans son nouveau poste, il crée une académie d’état-major général et prend le commandement des troupes stationnées à la frontière nord d’Israël (voir image N.5). Il ne participera par conséquent que peu à la campagne du Sinaï de 1956. Le 24 janvier 1961, il est promu au rang de commandant en chef en second de Tsahal puis, le 1er janvier 1964, il prend la relève de Zvi Tsur en tant que commandant en chef («ramatkal» en hébreu). C’est sous son commandement que l’armée remporte une victoire significative sur l’Egypte, la Syrie et la Jordanie lors de la guerre des six jours. Lors de la conquête de la vieille ville de Jérusalem, Rabin est l’un des premiers à pénétrer sur le site. Une image restée fameuse le montre aux côtés du ministre de la défense Moshe Dayan et du général Uzi Narkis franchissant la Porte des Lions (voir image No.6).

A l’issue de la guerre, Rabin prononce un discours à l’université hébraïque de Jérusalem, sur le Mont Scopus, après avoir reçu un doctorat honoris causa de l’université. Il a accepté l’honneur au nom de l’armée entière, qui s’est – à ses dires – clairement distancée de toutes les autres armées du monde par son élévation spirituelle et son empathie avec les victimes, ennemies comprises. L’armée a acquis dans de nombreuses situations une dimension particulière ; ce n’est pas pour rien qu’elle a obtenu en 1966 le Prix d’Israël pour l’éducation.
(Tiré de Wikipedia).

Itzhak Rabin, le politicien

Comme homme politique, Rabin a été l’un des plus importants preneurs de décisions pour Israël, aussi bien en matière de politique étrangère que de politique de sécurité. Il a occupé à deux reprises le poste de premier-ministre, de 1974 à 1977, puis de 1992 jusqu’à son assassinat en 1995.

Rabin a été l’un des acteurs principaux du processus de paix au Moyen Orient. Avec Shimon Perez et le chef d’alors de l’Autorité palestinienne, il a obtenu le Prix Nobel de la paix 1994.

En 1967, il remet sa fonction de chef d’état-major à son successeur Haïm Bar-Lev et se tourne vers la politique. En février 1968 il est nommé ambassadeur aux Etats-Unis et occupe cette fonction jusqu’en 1973. Bien que jouissant d’une expérience limitée dans ce poste, ne maîtrisant pas bien la langue anglaise et n’étant pas attiré par les mondanités officielles, il remplit sa fonction aux USA avec grand succès. Dans sa fonction, il développe d’étroits contacts avec la nouvelle première-ministre Golda Meir et la conseille en matière de sécurité.

Chef de gouvernement de 1974 à 1977
En 1973, Rabin est élu à la Knesset sous le drapeau du parti travailliste ; il devient ministre du travail sous Golda Meir. Le 3 juillet 1974, il reprend son poste de première-ministre. En avril, il avait auparavant battu son camarade de parti Shimon Perez dans une consultation interne. Cette concurrence entre les deux leaders a occupé le monde politique durant plusieurs années. En 1975, Rabin signe avec l’Egypte un accord intérimaire. C’est aussi durant son mandat qu’eut lieu à Entebbe, Ouganda, la libération des otages d’un avion de la compagnie Air France assailli par des terroristes palestiniens ; cette action est restée dans les mémoires sous le nom d’«opération Jonathan».

Après 2 crises majeures, Rabin doit quitter son poste : la première crise résulte de l’arrivée de 4 avions de combat F-15 un jour de shabbat, qui secoue la coalition gouvernementale ; la seconde est la découverte peu avant les élections générales du compte bancaire illégal en dollars de l’épouse du premier-ministre, totalement assumée par Rabin, qui se retire de la présidence du parti et renonce à diriger le gouvernement. Les élections du 17 mai 1977 débouchent sur la rupture de la coalition et la réduction amère de 51 à 32 mandats pour le parti. C’est Menahem Begin, du parti Likud, qui émerge en tant que nouveau premier-ministre. Avec ce changement décisif se termine la longue domination du parti travailliste sur la politique israélienne. Rabin est tenu pour responsable de la chute.

Ministre de la défense de 1984 à 1990
Après la période Begin, suivie d’une courte période Itzhak Shamir jusqu’en 1984, c’est Shimon Perez qui devient premier-ministre et prend Itzhak Rabin dans son cabinet comme ministre de la défense.

Deuxième période comme premier-ministre, rôle dans le processus de paix
En 1990, Rabin est devenu l’un des plus grands avocats d’un processus de paix innovateur entre Israël, les palestiniens et les pays arabes voisins. Il met en garde contre l’enlisement du processus sous le cabinet Perez et conteste ce dernier à la tête du parti travailliste. Les élections générales qui suivent sont remportées de manière brillante, pour la première fois depuis deux décennies, par le parti travailliste, et Rabin est pour la seconde fois élu premier-ministre, en 1992. Il offre le poste de ministre des affaires étrangères à Shimon Perez et conserve pour lui le portefeuille de ministre de la défense.

Durant cette seconde période, Rabin joue un rôle décisif dans les pourparlers de paix avec les palestiniens et les pays arabes voisins. En 1991, des pourparlers ont lieu à Madrid, censés déboucher sur des contacts directs avec les voisins arabes. Les combats se sont entre temps durcis entre palestiniens, OLP et Israël, plusieurs actes terroristes sont commis en 1992, de sorte que les pourparlers en souffrent.

En été 1993, premiers contacts directs entre gouvernement israélien et représentants de l’OLP. Ces contacts vont déboucher sur l’accord d’Oslo, qui implique le retrait de l’armée d’Israël de la cis-Jordanie et de la bande de Gaza et une administration autonome palestinienne dans ces territoires, couplée à un renoncement palestinien à la violence. Ce n’est qu’après une période transitoire qu’un statut définitif serait attribué. Les accords sont signés les 9 et 10 septembre par les négociateurs (voir image No.7). Le 4 mai 1994, est signé un règlement complémentaire à Washington DC, au terme duquel l’OLP reçoit pour la première fois une autonomie limitée sur la bande de Gaza et la région de Jéricho. Pour leur participation décisive à ces événements, Rabin, Shimon Perez et Yasir Arafat reçoivent le prix Nobel de la paix 1994.

En plus de son engagement pour la paix, Rabin a été très actif en politique intérieure, engageant plusieurs réformes, notamment sur les droits égaux des homosexuels dans l’armée israélienne.

Le gouvernement Rabin reçoit de nombreux coups ; sa majorité se réduit, puis devient une minorité dépendant pour sa survie des voix communistes et nationalistes arabes. La mise en place de la politique «de la colombe» autour de Shimon Perez et du processus d’Oslo n’est pas partout acceptée et débouche sur une radicalisation croissante du discours politique en Israël.

Harcèlement de Rabin
Voici ce que Lea Rabin raconte dans sa biographie sur le harcèlement qu’elle et son mari ont dû subir:

«(…) Itzhak et moi avons de plus en plus eu à subir des invectives et des qualificatifs de monstres fachistes, à mesure que le processus de paix gagnait en dynamique. Un mois avant les événements, lors d’une démonstration à Jérusalem, Benjamin Nethanyahu a tenu un discours sur la Place de Sion, alors qu’un personnage directement à son côté agitait un portrait d’Itzhak affublé d’un uniforme nazi devant une caméra mobile bienveillante. Plusieurs mois auparavant, des affiches présentant Itzhak comme un traître et un assassin ont été rendues publiques. On pouvait les voir à chaque coin de rue, sur les poteaux téléphoniques et les réverbères. D’autres montages photographiques présentaient Itzhak portant une coiffure arabe, la keffya.»

L’assassinat
Rabin participe à une grande manifestation pour la paix au soir du 4 novembre sur la Place des Rois d’Israël («kikar malhkei Israel») à Tel Aviv. Cette place porte aujourd’hui son nom : la Place Rabin («kikar Rabin»). La manifestation était placée sous le slogan «la paix: oui, la violence: non»). Un étudiant en droit israélien, Ygal Amir, possédé par un extrémisme religieux fanatique, profita d’un court instant propice pour tirer sur Rabin alors qu’il descendait de la scène et était conduit vers sa voiture. Sévèrement touché, Rabin mourut peu après à l’hôpital Ichilov.

Quelques instants avant les coups mortels, Rabin disait encore dans son discours:

«J’aimerais remercier chacun d’entre vous, qui est venu ici pour témoigner de son désir de paix et de son refus de la violence. Ce gouvernement que j’ai, avec mon ami Shimon Perez, le privilège de diriger, a décidé de donner une chance à la paix, une paix qui va résoudre la plupart des problèmes d’Israël. … le chemin vers la paix doit supplanter le chemin vers la guerre. Je vous dis ceci en tant qu’une personne qui a été durant 27 ans un homme soldat.»
(Tiré de Wikipedia)

Dernier discours d’Itzhak Rabin, 4.11.1995
Yitzhak Rabin - The Last Speech
Vidéo. Jonathan Meital, 4.11.1995, 6:59 min., sous-titres en langue anglaise

Prime Minister Yitzhak Rabin's State Funeral Service
Vidéo, 6.11.1995, 1:27:17 h., en langue anglaise

Sur le site de l’attentat un emplacement commémoratif rappelle l’assassinat qui fut un choc traumatique pour tout le peuple israélien (voir image N.7).

 

 

 

 

 

 

 

 

Image 1 : Jitzchak Rabin, né le 1er mars 1922 à Jérusalem, assassiné le 4 novembre 1995 à Tel Aviv.

Image 2 : Le Président Reuven Rivlin s'exprime à l'occasion de la cérémonie de commémoration dans sa résidence (bureau de presse du gouvernement GPO)

Image 3 : La Knesset tient une session spéciale à la mémoire de Jitzchak Rabin (Knesset).

Image 4 : Cercles de conversation sur la place Rabin

Image 5 : Rabin en tant que commandant à la frontière syrienne (ZAHAL, 3.8.1957)

Image 6 : Jitzchak Rabin (à gauche), alors chef d'état-major, Moshe Dayan (au centre), ministre de la Défense, et le général Uzi Narkis, commandant de la section centrale, après la conquête de la vieille ville de Jérusalem par ZAHAL, à la Porte du Lion.

Image 7 : Le Premier ministre Jitzchak Rabin (2e à partir de la gauche) tend la main au Président de l'OLP Yassir Arafat à la conclusion de l'Accord d'Oslo I à Washington. Au milieu, le président américain Bill Clinton (13.9.1993).

Image 8 : Mémorial près de la mairie de Tel-Aviv

Image 9 : Tombe de Jitzchak et Leah Rabin sur le Herzlberg à Jérusalem (Jitzchak pierre noire, Leah pierre blanche)