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Les principaux souhaits de l’Association Suisse-Israël

Suppression de « l’item 7» de l’ordre du jour permanent du Conseil des droits de l’homme de l’ONU – Interdiction du mouvement Hisbollah en Suisse – Subventions aux ONG palestiniennes. Comment est née la collaboration suisse avec elles? – Positions de la Suisse lors des votes dans les organisations de l’ONU

Suppression de « l’item 7» de l’ordre du jour permanent du Conseil des droits de l’homme de l’ONU

A chaque session ordinaire de ce conseil figure au point 7 un point traitant des atteintes aux droits de l’homme par Israël. Les atteintes aux droits de l’homme par tous les autres pays du monde figurent au point 4. Les débats autour du point 7 peuvent durer 1 à 2 jours, ceux concernant le point 4 sont réglés en quelques heures. Le conseiller national (CN) Bigler et quelques collègues ont déposé en 2017 une motion priant le Conseil fédéral de demander à l’ONU la suppression de ce point 7. La motion a été repoussée par le Conseil fédéral et une majorité du CN. L’ASI s’engage à suivre le dossier et à le faire avancer.

Interdiction du mouvement Hisbollah en Suisse

L’ASI recommande que soit soutenu le postulat du 19.6.2020 du CN Gerhard Pfister et 10 cosignataires, demandant l’interdiction de ce mouvement. L’ASI recommande également le soutien dl postulat du 17.6.2020 de la CN Marianne Binder, demandant un rapport sur les activités du Hisbollah.

Subventions aux ONG palestiniennes

Comment est née la collaboration suisse avec elles ? Durant des années, l’ASI a tenté de savoir auprès du DFAE et de la DDC quelles sommes d’argent étaient versées aux diverses ONG. Nos demandes se sont heurtées à un silence persistant : nous avons échoué à obtenir la transparence sur le cadre financier de ces subventions. Ce n’est qu’après qu’un journaliste de la NZZ ait invoqué le droit d’accès aux dossiers publics que la liste des bénéficiaires de subventions et de leurs montants a été dévoilée. Se basant sur cette communication, le CN Bigler et 8 cosignataires ont déposé un rapport sur le financement des organisations concernées. Le Conseil fédéral recommanda alors d’accepter le postulat, et un rapport idoine a été publié le 29.1.2020. Pour l’ASI, une question importante reste à poser, après la consultation du rapport : d’où est venue l’initiative d’une collaboration du DFAE et de DDC avec ces ONG ? Qui a rédigé ces projets de collaboration?

Positions de la Suisse lors des votes dans les organisations de l’ONU

La Suisse a soutenu à plusieurs reprises des résolutions blâmant ou condamnant Israël. Elle a en particulier soutenu une résolution de l’OMS, le 21 mai 2019, qui reprochait à Israël de refuser une aide médicale à Gaza et aux territoires occupés. Le CN Bigler a développé une interpellation le 11.9.2019 à ce sujet (cf. annexe). La réponse du DFI compétent montre de manière exemplaire comment une question désagréable concernant Israël est « maltraitée ». Suite à cela, le CN Grüter a déposé le 2.6.2020 une interpellation « en profondeur » sur le sujet (cf. annexe). De l’avis de l’ASI, l’interpellation Grüter mérite une réponse appropriée dépassant les intérêts des groupes politiques.

Un cas particulier illustre les rituelles condamnations d’Israël à l’ONU : le 18 septembre 2020 la Suisse s’est abstenue au « UN-Economic and social Council » dans une résolution sur « la situation et l’assistance aux femmes palestiniennes ». Cette résolution rend Israël responsable de la situation des femmes de Gaza, de la rive occidentale du Jourdain et des hauteurs du Golan ; elle a été déposée par la Guyane. L’ASI n’a pas réussi à reconstituer le mécanisme qui a débouché sur la décision d’abstention de la Suisse. Les pays signataires de cette résolution – Biélorussie, Arabie Saoudite, Pakistan et plusieurs autres – sont des pays dans lesquels les droits de la femme sont foulés aux pieds ou systématiquement inexistants ; on se demande dès lors ce qui a motivé l’abstention suisse. Il est évident que nous sommes en présence du rituel « Israelbashing » dans les organisations des Nations unies. L’ASI demande au Conseil fédéral une claire justification claire de ce comportement complice.